jueves, 30 de julio de 2009

Día 4


cristalizar.

(De cristal).

1. tr. Hacer tomar la forma cristalina, mediante operaciones adecuadas, a ciertas sustancias.

2. intr. Dicho de una sustancia: Tomar la forma cristalina. U. t. c. prnl.

3. intr. Dicho de las ideas, los sentimientos o los deseos de una persona o de una colectividad: Tomar forma clara y precisa, perdiendo su indeterminación.


La cristallisation est un concept inventé par l'écrivain français Stendhal et qui selon lui décrit le processus par lequel un individu tombe amoureux.

Stendhal la définit ainsi : « Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l'objet aimé a de nouvelles perfections ». De l'amour (1822)

Dans les sentiments amoureux, la cristallisation peut ainsi désigner un coup de foudre. Elle peut être passagère.

jueves, 16 de julio de 2009

Ya no...

Me copio de Iñaki, pero tengo que escribirlo... es tan bello... lo sé...

Ya no será
ya no
no viviremos juntos
no criaré a tu hijo
no coseré tu ropa
no te tendré de noche
no te besaré al irme.

Nunca sabrás quién fui
por qué me amaron otros.

No llegaré a saber por qué
ni cómo nunca ni si era verdad
lo que dijiste que era
ni quién fuiste
ni qué fui para ti
ni cómo hubiera sido
vivir juntos
querernos
esperarnos
estar.

Ya no soy más que yo
para siempre y tú ya
no serás para mi
más que tú.

Ya no estás
en un día futuro
no sabré adónde vives
con quién
ni si te acuerdas.

No me abrazarás nunca
como esa noche
nunca.

No volveré a tocarte.
No te veré morir.

Uf!!!!!!!!!!!!!!

Idea Vilariño

jueves, 9 de julio de 2009

J'ai tant rêvé de toi


The Annunciation, Duane Michals

J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?

J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.

J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.

J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.

Robert Desnos, "Corps et biens".